Plus on avance vers les présidentielles et plus le paysage politique se clarifie. Aujourd’hui trois grandes tendances se dégagent.
Une tendance utopique basée sur une redistribution toujours en augmentation et une contrainte de plus en plus faible, c’est le crédo de JL Mélenchon et de B Hamon.
Une tendance conservatrice et républicaine défendue par F Fillon et M le Pen.
Une tendance centrale ou centriste très certainement majoritaire mais divisée allant des sociaux démocrates tels Vals et Macron aux républicains sociaux comme Juppé Lagarde Enhart.
Lors de sa campagne A Juppé a dit que s’il était élu il gouvernerait en coupant les deux bouts de l’omelette mais aujourd’hui il n’est plus en lice ce qui profite à Macron qui apparait comme la figure de substitution de ce centre en deshérence.Ce n’est qu’en affirmant qu’il n’est ni de droite ni de gauche qu’il peut surffer sur cette vague. Qu’il incline d’un coté ou de l’autre et ce bel équilibre sera perdu. De la même manière un retour d’A Juppé suffirait à le disqualifier.
Au-delà de ces hypothèses peu vraisemblables je pense qu’en vérité le ver est dans le fruit. En évitant de se présenter à la primaire il n’a pas eu à se dévoiler et voici que maintenant il nous dit qu’il ne dévoilera son programme que s’il est élu.
Combien de temps pourra t’il tenir cet équilibre ou plus exactement combien de temps faudra t-il à ses supporters pour mettre à jour cette supercherie.
